5 questions à ne pas poser au recruteur en entretien d’embauche

Publié le 23/12/2021 Conseil

Ne commettez pas d’impair en entretien d’embauche : réfléchissez bien aux questions à poser au recruteur… et abstenez-vous d’en poser certaines.

À l'interrogation « Avez-vous des questions ? « qui clôture généralement les entretiens d’embauche, nous vous avions conseillé dans un précédent article 25 questions à poser au recruteur. Une façon d’augmenter vos chances d’accéder au poste à pourvoir. Mais s’il existe des questions pertinentes, il y en a aussi qu’il vaut mieux éviter. Petit florilège.


1. Quelle est l’activité de l’entreprise ?

C’est sans doute la pire des questions, voire la seule à ne pas poser… Elle signale au recruteur que vous n’avez pas fait de recherches sur l’entreprise avant de postuler et que vous ne connaissez pas les informations essentielles sur elle. C’est une façon de dire que vous ne vous intéressez ni à son cœur de métier, ni à ses produits ou à ses valeurs.


2. À combien de congés aurai-je droit ?

Pas encore embauché et vous vous souciez déjà de vos prochaines vacances ? Au stade du premier entretien, cette question laisse à penser au recruteur que vous êtes plus intéressé par les avantages du poste que par la mission elle-même. À mettre dans le même panier que « À combien de RTT aurai-je droit ? «, « Puis-je prendre des congés la première année ? «, « Est-ce que je pourrai télétravailler ? « ou encore « Est-ce qu’il y a un CE ? «. Ces questions doivent bien évidemment être abordées… mais plutôt au second tour, ou, s’il n’y a qu’un seul entretien, en même temps que la négociation salariale.


3. Obtient-on rapidement une promotion ?

Cette question peut dénoter une certaine impatience voire, de la prétention de la part du candidat. Il vous faudra d’abord faire vos preuves avant de gravir les échelons. Bien sûr, si le recruteur vous questionne sur vos projets de carrière, soyez sincère sur les missions ou le poste que vous visez à moyen/long terme. Mais n’oubliez pas de dire que vous souhaitez avant tout développer vos compétences sur le poste proposé.


4. Est-ce que je vais devoir faire des heures supplémentaires ?

Posée de cette manière, cette question révèle un manque de flexibilité, pire, un manque de motivation à l’idée de travailler ! Évidemment, cela peut être important pour votre organisation personnelle… Mais à nouveau, attendez d’avoir bien avancé dans le processus de recrutement pour évoquer ces questions « pratiques «. En revanche, abordez rapidement les éléments qui vous sont rédhibitoires, comme de lointains déplacements professionnels, par exemple.


5. Pourquoi le précédent salarié a quitté le poste ?

Interroger le recruteur sur les raisons du départ du salarié qui occupait le poste que vous visez peut être malaisant. Cette question laisse paraître un manque de discrétion, voire un côté « commère « qui peut desservir votre image. Vous souhaitez en réalité savoir s’il s’agit d’une création de poste ou si le précédent employé a été promu (signe d’une évolution possible) ? Posez plutôt la question en ces termes.


N’oubliez pas qu’un entretien d’embauche sert aux deux parties. Vous devez vous assurer que le poste et l’entreprise vous conviennent. Il n’existe donc pas vraiment de questions taboues. Il convient surtout de bien formuler vos interrogations au bon moment.

Notez cependant que côté recruteur, certaines questions sont illégales. Apprenez à les discerner grâce à notre article 5 questions interdites en entretien d’embauche.